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Nous devons être compréhensifs et, avec une grande affection, tout recouvrir du manteau de la charité. Une charité qui nous affermit dans la foi, qui augmente notre espérance et qui nous rend forts, pour proclamer bien haut que l'Église n'est pas cette image que certains proposent. L'Église est de Dieu et ne poursuit qu'une seule fin : le salut des âmes. Approchons-nous du Seigneur, parlons avec lui dans la prière, face à face, demandons-lui pardon de nos misères personnelles et réparons pour nos péchés et pour ceux des autres hommes qui, dans ce climat de confusion, n'arrivent peut-être pas à se rendre compte de la gravité de leurs offenses envers Dieu.
Au cours de la Sainte Messe de ce dimanche, par la rénovation non sanglante du sacrifice sanglant du Calvaire, Jésus — Prêtre et Victime — s'immolera pour les péchés des hommes. Ne le laissons pas seul : que jaillisse en notre cœur un désir ardent d'être avec lui, au pied de la Croix ; que redouble notre clameur au Père, Dieu de miséricorde, pour qu'il rende la paix au monde, la paix à l'Église, la paix aux consciences.
Si nous agissons de la sorte, nous rencontrerons au pied de la Croix la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère. Sa main bénie nous mènera jusqu'à Jésus et par lui, jusqu'au Père, dans le Saint-Esprit.
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/amar-a-la-iglesia/33/ (10 oct. 2024)